Réflexions pré-oniriques

Prenez ceci au degré que vous souhaitez : poésie, philosophie, élucubration… ces quelques lignes sont écrites pour mon plaisir plus que pour celui des autres : ).

De loin, on a l’impression de se connaître assez bien, mais quand on se regarde de plus près, on se rend compte que c’est loin d’être le cas, que notre conscience évolue dans une machine qui lui est en grande partie inconnue.

Lorsqu’on rêve, notre conscience devient minuscule et se promène dans tous les plans (physiques, inconscients, inconnus…) de la grande maison qui nous constitue. Et au réveil, si l’on ne comprend pas ses rêves, on se rend souvent compte que l’on ne se connait pas à 100%

Au réveil il ne faut pas que la conscience se réagrandisse trop vite : ce faisant elle risquerait d’écraser tous les rêves de la nuit… il faut qu’elle s’agrandisse progressivement, en ramenant les rêves avec elle, en leur faisant tout doucement suivre le même processus d’agrandissement, comme les paliers de décompression d’un plongeur.

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