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L’homme recherche t-il vraiment le bonheur ?

Mardi 2 Mars 2010

Me revoici comme promis pour vous faire part d’une réflexion tirée du livre -très marrant- “Sexe, drogue… et économie“. Je vais tâcher de ne pas pondre un pavé indigeste mais d’effleurer juste assez le sujet pour vous donner envie de réfléchir.

Voici le passage en question:

Depuis cinquante ans, l’affaissement du sentiment religieux, l’individualisme, la montée de l’Etat providence, l’élévation de l’espérance de vie et l’amélioration de la santé, l’émancipation des femmes par la libéralisation des divorces et leur accès au marché du travail, la violence à la télévision, la libération sexuelle n’ont pas rendu les gens plus heureux d’un iota, au contraire.

Bien sûr on peut douter de cette conclusion certainement tirée de sondages. Mais on peut également tenter de  réfléchir: ne pensez-vous pas qu’effectivement le fait d’avoir peu de choix dans la vie, la simplifie et rend l’homme plus heureux ? Plus on a de choix à notre disposition, plus on doit en faire et plus on risque de penser qu’on n’a pas fait les bons. Par exemple, pourquoi se sent-on bien dans un jeu de type MMO ? Entre autre parce que les règles et les objectifs sont simples et le nombre de chemins pour y aboutir est limité… De même comme le dit l’adage, plus on acquiert de connaissance, plus on prend conscience de ce qui nous est inconnu.

Si on est d’accord avec ce point (que l’augmentation de la qualité de vie et de la liberté peut rendre quelqu’un moins heureux qu’un autre qui n’a ni choix ni connaissances)… on en arrive à se demander si l’homme cherche vraiment à être heureux ? Car je pense que nous sommes tous d’accord que la liberté de culte, de travail, sexuelle, de manière de vivre et les connaissances sont de bonnes choses !

Conclusion: quand nous nous sentons malheureux cela voudrait dire que tout va bien, que le bonheur n’est pas vraiment le but de l’homme ?

Réflexions pré-oniriques

Lundi 20 Novembre 2006

Prenez ceci au degré que vous souhaitez : poésie, philosophie, élucubration… ces quelques lignes sont écrites pour mon plaisir plus que pour celui des autres : ).

De loin, on a l’impression de se connaître assez bien, mais quand on se regarde de plus près, on se rend compte que c’est loin d’être le cas, que notre conscience évolue dans une machine qui lui est en grande partie inconnue.

Lorsqu’on rêve, notre conscience devient minuscule et se promène dans tous les plans (physiques, inconscients, inconnus…) de la grande maison qui nous constitue. Et au réveil, si l’on ne comprend pas ses rêves, on se rend souvent compte que l’on ne se connait pas à 100%

Au réveil il ne faut pas que la conscience se réagrandisse trop vite : ce faisant elle risquerait d’écraser tous les rêves de la nuit… il faut qu’elle s’agrandisse progressivement, en ramenant les rêves avec elle, en leur faisant tout doucement suivre le même processus d’agrandissement, comme les paliers de décompression d’un plongeur.

Considérations moutoniques

Jeudi 24 Août 2006

Comment ça ce mot n’existe pas :D ?!

J’ai remarqué que dans les escalators (à des heures pas trop surpeuplées), on suivait souvent -plus ou moins inconciemment- le comportement de la personne se trouvant devant soi : si celle çi monte l’escalator, on aura tendance à le monter aussi. Si celle çi reste immobile à attendre, on attend aussi sagement derrière elle au lieu de la doubler (sauf si on a une bonne raison de le faire, genre retard).

J’ai encore remarqué ça aujourd’hui : je suis entré sur un escalator derrière une file de personnes qui le montait, mais j’avais vraiment la flemme et du temps devant moi, alors je suis resté immobile. Et de remarquer que la file de personnes derrière moi suivait le même comportement que moi et restait immobile aussi : j’avais “interrompu” le flux montant.

Cela n’est pas arrivé aujourd’hui, mais de temps en temps une personne de la file immobile décide tout d’un coup qu’elle est en retard, et se met alors à doubler : cela déclenche également souvent un effet en chaîne, et les personnes derrière lui se mettent souvent également à le suivre pour doubler, comme s’il avait “débouché” ou “décoincé” quelque chose dans un tuyau :D (et d’entrainer dans sa suite quelques une des personnes qu’il double).

Cela m’amuse car ce comportement entraîne un changement complet de la face du monde (l’effet papillon, personnes que l’on ne rencontrera pas par la suite ou que l’on rencontrera, feux rouges que l’on aura ou pas…) et ce comportement est la plupart du temps inconscient, ou à la frontière de la conscience.

Cela ressemble un peu à d’autres enchaînements souvent perceptibles dans le métro: quelqu’un baille et l’on se met à bailler également, quelqu’un regarde sa montre et l’on se demande soudainement quelle heure il est et on la regarde aussi…

Tout cela pour dire que nous n’agissons pas tout le temps de manière totalement consciente. Faire du yoga et méditer pour y remédier ! :D

Rêve conscient de fou

Samedi 20 Mai 2006

Ceux qui me connaissent un peu savent que je m’intéresse aux rêves depuis longtemps, les note aussi souvent que cela m’est possible, et que je travaille (lorsque j’en ai le temps) à la prise de conscience dans les rêves (rêves lucides).

J’en ai fait un particulièrement hard-core hier matin : un très pénible (mais pas un cauchemar, je n’en fais plus depuis mes premières années de prise de conscience en rêve, où j’avais réalisé que les choses qui faisaient peur n’étaient que “soi”. Que les choses “effrayantes” ne sont que des idées et concepts enfantés par notre propre inconscient, notre propre imagination et nos propres peur. Et de me rendre compte que ces choses sont en fait des amis, des alliés : ils te montrent et te pointent (si tu arrives à t’en rappeler au réveil) les choses qui te dérangent, qui te gênent, ou auquelles il faudrait que tu réfléchisse dans la vraie vie. Les “gros monstres” des rêves ne sont en fait que des guides : il n’y a aucune raison d’en avoir peur).

Donc mon rêve d’y hier était assez pénible (la conscience n’est pas arrivée immédiatement, presque à la fin) : je me trouvais dans un grand-hôtel (building, gratte ciel) assez luxueux, ambiance assez estivale avec bord de mer proche, petite place ronde avec cocotiers en bas, un peu entre ça et ça. Ambiance continuelle de début de tombée de nuit sur ciel immaculé, couleur bleu nuit, luminosité tombante, atmosphère un peu feutrée. Ma mère se trouvait également dans cet hôtel (je ne la rencontrai jamais directement) et je savais qu’elle “sortait” en ce moment avec un adolescent (le terme exact du rêve était qu’elle “baisait un jeune”). Je considérais que c’était sa vie, qu’elle était adulte et que cela ne m’importait pas plus que ça. Au dernier étage de l’hôtel se trouvait une sorte de salle commune, de salon général, où tout le monde peut venir et discuter, avec grande baie-vitrée donnant sur la grande terrasse du toit. Juste avant les doubles portes de cette salle (fermées, on les ouvre et les referme en entrant ou sortant) se trouvait une sorte de pré-salon, partie ouverte donnant (j’imagine) directement sur les ascenceur et sur le reste de l’hôtel. Des fauteuils, canapés et tables basses se trouvaient dans cette sorte de pré-salon d’apéritif, lieu de détente sans engagement avec une petite ambiance “salle d’attente”. Baies vitrées également donnant directement sur la facade de l’immeuble. Je discute à un moment avec quelqu’un que je considère comme mon ami, tous deux assis côte à côte dans un canapé. Il me pose une question sur ma mère, savoir si ce qu’elle fait ne me dérange pas, et je commence à lui répondre que “non, mais…” et je commence à vouloir en parler, de ce que je pense de celà , de ce que je ressens, mais alors l’ami ne m’écoute plus et se met même à me chatouiller sous les bras pour m’empêcher de continuer sur le sujet, me faire penser à autre chose, me faire skipper le sujet (en fait, incarnation du rêve et de l’inconscient qui commence à établir un bloquage, et par ce fait même, à me “prendre la tête”). Alors qu’il est en train d’essayer de me chatouiller pour me faire oublier, je lui gueule littéralement dessus : “CA VA, J’EN N’AI RIEN A FAIRE MAIS A LA CONDITION QUE J’EN PARLE, que je puisse m’exprimer a ce propos !!!” “Ecoute moi !!!”. Et par là même, première révélation assez interessante du rêve, le fait que l’on puisse accepter des choses de la vie à priori gênantes, et que l’on considère comme acceptées, mais seulement à la condition de pouvoir en parler avec quelqu’un, de réfléchir quand même dessus, de partager la chose.

Dejà donc un paquet de choses “chiantes” dans ce rêve : ma mère, le fait que je ne puisse pas parler (frustré par le rêve qui essaye de m’en empêcher), et le fait qu’une personne que je considérais comme un ami proche ne le soit en fait pas et se foute de moi. Je commençais à avoir sérieusement les nerfs.

Pour ne rien arranger, une fille banale avec qui j’avais vaguement discuté à un moment dans une chambre se pris de l’idée que j’étais attiré par elle. Peu après la conversation que j’avais eu avec elle, elle s’était maquée avec un gars, et les fois où je la rencontrais après, elle prenait un air condescendant souhaitait me “consoler”, tout en m’insultant par certains côtés “tu n’étais pas terrible, tu comprends…”. J’avais beau lui dire que je n’avais pas eu la moindre prétention sur elle, elle continait à avoir cette attitude condescendente qui m’énervait au plus haut point. Encore une fois, une espèce de “bloquage” du rêve qui continuait une attitude alors que je lui avais indiqué qu’elle n’avait pas lieu d’être. Bien que ne l’ayant pas rencontré, je savais que son copain se faisait la même idée de moi. Je me souviens également (même si plus très précisément) que la plupart des clients de l’hôtel (que je rencontrais généralement dans la première salle dont j’ai parlé, celle donnant sur la terrasse) se faisaient de fausses idées de mes sentiments en général, de mes actes passés, et de moi, et agissaient en fonction de ce qu’ils croyaient, et non pas en fonction de ce que j’étais réellement ou pensait réellement.

Je passai plusieurs fois dans le grand salon du dernier étage, généralement les gens étaient assis dans des canapés (que des canapés dans cette salle, pas de fauteuils comme dans le “pré-salon”) et étaient plutôt des couples, qui se formaient / défaisaient au fur et à mesure des conversations. Je ne me mêlai jamais à eux, n’ayant pas grand chose à y faire, et n’étant pas très attiré par ce qu’il s’y passait.

A un moment je souhaitai prendre une douche, des douches se trouvant sur les terrasses, proches des portes coulissantes qui s’ouvraient sur celles ci. J’étais donc à poil à commencer à me doucher (c’était la terrasse d’une chambre et non pas du salon), et je me rendis compte qu’il y avait de nombreuses fenêtres dans les immeubles alentours, et que même d’en bas de l’immeuble il était possible de me voir. Au moment où je me disais ça, je ne voyais personne qui me matait, mais je ne savais pas si quelqu’un n’allait pas débouler, ou s’il n’y avait pas déjà quelqu’un que je ne voyais pas.

A un moment -le début de la fin-, je crois que c’est juste après avoir essayé de parler à mon “ami” qui ne m’avait pas laissé faire, et de la déconvenue : 1. de n’avoir pas pu parler et 2. de m’être rendu compte que mon ami ne l’était pas vraiment. Je me retrouve en bas dans le hall de l’hôtel, et j’appuie sur le bouton de l’ascenceur pour remonter. Il ne viens pas. Je rappuie plusieurs fois commencant à m’énerver, et là je percute un panneau “ascenceur en panne” : là je me dis “non, non, non, ca ne va plus, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, ce n’est pas possible” (début du commencent de la conscience qui commence à trouver louche tous ces enchainements de faits qui vont toujours à mon encontre).

Plus tard, continuation de la douche mais sur le toit du salon. A ce moment, le salon en était arrivé en “phase finale” : tous les couples étaient allongés par terre, en train de dormir dans des sacs de couchage ou sur des futons, personne ne faisait donc attention à moi. Je commencai à me doucher (près de la porte vitrée, car comme je l’ai déjà indiqué le tuyau était près des portes, reliant l’intérieur même de l’hôtel). Ce faisant, j’arrose copieusement les pieds d’un fille en train de dormir avec son mec sur un futon juste à côté de la porte, qui s’éveille alors en m’insultant, et qui se retourne pour essayer de se rendormir. Moi qui essaie alors de fermer la porte vitrée pour empêcher l’eau de passer, et qui me rend compte que ça été prévu : en bas à droite de la porte vitrée coulissante se trouve un trou laissant pile poil la place pour faire passer le tuyau de douche. Et à ce moment où j’ai compris comment prendre ma douche tranquille (comme c’est sur le toit cette fois ci, il n’y a plus de fenêtre avec des gens potentiels qui pourraient me voir, et l’angle est trop élevé pour qu’on puisse me voir d’en bas) que tout le monde se réveille dans le salon, et décide d’aller voir sur la terrasse ce qu’il s’y passe (je me retrouve soudainement rhabillé) et qu’au fur et à mesure TOUS LES GENS ET CLIENTS DE L’HOTEL SE METTENT A VENIR SUR LA TERRASSE du toit !!!

Et là , déclic : je me mets de côté de cette foule, et la voix off du rêve dit “tu sais que tu peux aller à la plage quand tu en a marre en rêve, ce que tu ne peux pas faire dans la réalité”… et là , double déclic : déjà la notion de “rêve” qui débarque dans mon univers, et deuxièmement truc que je trouvai carrément louche et qui définitivement déclencha ma conscience d’être en train de rêver : le fait que je me souvenais que dans la réalité j’avais effctivement la possibilité d’aller voir la mer quand je voulais (je suis à Tokyo quoi, la mer est à 1/2h, et la plage à 1h) alors que la voix off sous entendait le contraire.

Et là donc, CONSCIENCE : mais je suis dans un rêve !!!

A ce moment là la terrasse du toit se vide et j’y suis maintenant seul, ou quasiment. Et je commence donc à parler au rêve : tu me fais vraiment chier depuis le début, à me bloquer, à me frustrer, ça t’amuse vraiment ??!! Et bien tu va voir, je vais faire un truc, on va voir si tu as prévu ça !! J’avais décidé que j’en avais vraiment trop marre, et comme je me savais en rêve, le premier truc qui me vint à l’esprit c’est que je pouvais voler. Je décidai alors que j’allais sauter du toit pour m’envoler, changer du tout au tout le scénario du rêve, sa trame, cette continuation d’évênements qui m’avaient mis à bout. Je décidai en criant à mon rêve “on va voir si tu l’as prévu ça !”, de sortir des rails, de prendre le contrôle de ma vie. Je me mis alors à une vingtaine de mètres de la rambarde et me préparer à courir et à sauter par dessus (je vous rapelle que c’est presque un gratte ciel).

Mais là l’impressionnante sensation de “réalité” que l’on a dans un rêve repris un peu le dessus. La voix off, un peu celle de mon inconscient dit juste avant que je me mette en place pour sauter “je sens que tu décider de faire une grosse connerie”, et une fois en place pour prendre mon élan “tu va faire une grosse connerie”, “tu va faire une grosse connerie”. Et de me mettre à avoir un doute “est-ce que je suis vraiment sûr d’être dans un rêve ?”… “Sinon ce que tu va faire c’est te suicider.” “Tu n’as rien pour te prouver à 100% que tu es en rêve.” “Si, il y a eu vaiment un trop grand nombre d’enchaînement de situations pourries à ton égard, comme si tout l’univers était ligué contre toi, à un point qui est incrédible dans la réalité.” “Et en plus ces situations sont ingérables, tu n’arrives à rien faire contre, à les redresser, à changer les choses, alors que d’habitude même en situation dificile je peux toujours faire quelque chose.” “Cet état d’exaspération absolue aussi ne m’est absolument pas habituel.” “Oui, mais si tu te trompe tu va te suicider : sauter, tomber, et mourir éclaté sur la chaussée…” et de visualiser la chute que j’allais faire, le vide d’une centaine ou de deux-cents mètres qui allait s’offrir à moi, dont mes yeux allaient s’imprégner au moment du saut. Mais je continuais à rassembler mon courage, et énumérer les faits qui m’indiquaient que j’était en rêve, et tout particulièrement deux points qui me décidèrent : “ma mère ne peux pas coucher avec un ado dans la réalité, c’est absolument impossible”, et “si c’est vraiment ça la réalité, alors mieux vaut mourir”…

Et de me mettre à courir…

Et la voix off qui n’arrêtait pas de me dire “tu va faire une grosse connerie” qui passe sur “tu la fais…”

Et de sauter par dessus la balustrade en hurlant :”ffffffffffffffffllllllllllllllllllllllllllllllllllyyyyyyyyyyyyyyyyy !!!!!!”

Et……… de tomber (je rappelle que je n’étais pas encore sûr à 100% d’être dans un rêve, celui ci avait encore ses lois physiques)… mais de me raccrocher pendant ma chute à un truc, une sorte de poteau, balustrade ou gouttière qui se met à plier, plier, le sol qui se rapproche à vitesse grand V (purée, c’est haut) mais ralenti par le machin métallique auquel je m’aggrippe, l’angle me dirigeant droit sur un palmier géant, d’atterrir sur celui çi en me raccorchant pour me freiner à chacune de ses feuilles et de son tronc…

et de me retrouver au sol… avec de nombreuses écorchures dans les mains, épines de ronces (de palmier (oui oui :D )) qui s’y sont enfoncées… mais sain et sauf en un seul morceau !!

Et là de savoir alors enfin à 300% que je suis bien dans un rêve (ne pas mourir d’une chute pareille était mathématiquement impossible) et de lui crier : “ha ha ha !!! Je t’ai bien eu !! maintenant je sais que tu es un rêve !!!”. Mon premier réflexe est alors un réflexe de vengeance envers lui : je sais que je peux avoir la force d’Hulk si je le veux, et j’arrache alors un lampadaire du sol, et commence à détruire ce qui est autour de moi (palmier, voiture, lampadaires), mais je le rejette rapidement au sol une fois ce premier accès de vengence assouvi, car me rendant compte inconsciemment que la destruction n’est pas une bonne chose, car le rêve est en fait “moi” et que si je le détruit, c’est en fait à moi que je fais du mal. Néammoins ce petit accès de vengeance surpuissante et destructrice me fit du bien.

Je me dis alors : “bon maintenant que j’en suis sûr, je vais passer à ce que je voulais faire au départ : voler.”

Je fléchis alors légèrement mes jambes…. et m’envolai dans le ciel tel une fusée, tel Superman ou Néo, et de me retrouver en vol stationnaire une cinquantaine de mètres au dessus de l’hôtel, et de la terrasse du toit.

Je décidai alors d’aller visiter un peu les alentours, et me mis à foncer vers l’intérieur des terres… mais très rapidement, à peine la décision prise et ayant volé quelques centaines de mètres dans cette direction, je me rendis compte que les immeubles n’étaient pas super intéressants, compris également que j’allais “sortir du décor”, et que je risquais de me retrouver face à un désert ou une lande vide inintéressante très rapidement si je continuais dans cette direction (je sentais que l’imaginaire n’allait pas être capable d’assurer), que j’allais pousser mon rêve trop loin dans ses retranchements, déjà que je l’avais bien maltraité… alors je décidai presque immédiatement de retourner vers l’hôtel, où la je savais qu’il y avait de la “matière” et du contenu.

(mais j’ai été bête d’aller vers l’intérieur des terres où le rêve n’avait encore rien eu le temps de préparer, alors qu’il y avait des choses et des décors prêts de l’autre côté, du côté de la mer, de la plage et de sa croisette (je vous rappelle que sa première intention avant l’irruption de ma conscience avait été de m’y diriger pour me calmer, et je voyais déjà plus ou moins les décors qu’il pouvait y avoir). Mais j’avais l’esprit de contradiction envers lui, de vengeance; je lui avais bien dit précédemment :”on va voir si tu l’as prévu ça”).

Et de me retrouver sur la fameuse terrasse du toit, enfin calmé et zen, en train de m’enlever précautionneusement des mains les échardes que je m’y étais enfoncé au cours ma chute. Et d’entendre derrière moi, le mec de ma mère (qui s’était trouvé tout d’un coup considérablement vieilli) courir sur la terrasse et de s’élancer au dessus de la balustrade en criant “fffllllyyyy !!” comme moi précédemment… celui çi pensant que comme j’étais un nul, si j’avais réussi à voler c’est que tout le monde en était capable… j’eu alors un sourire en coin, arrêtai un instant de m’enlever les échardes pour tendre l’oreille en attente du “ssspprrroooucchhhh !!” qui ne manquerait pas de se produire…..

et……

SSSSPPPPPLLLLLLAAAACCCCCCHHHHH !!!!!!!!

Eh non, ce n’était pas lui le rêveur, il n’avait pas les mêmes pouvoirs.. :D

Cela me fit bien rire, c’était réellement le symbole des problèmes de la phase précédente du rêve qui… hum… “s’envolait” ou plutôt non justement… qui disparaissait.

Un autre gars vint me voir, moi toujours précautionneusement en train de m’enlever les échardes. Je lui demandai alors avec un sourire et l’air narquois :”toi aussi tu veux voler ?..” (à la Tetsuo :D ). Et lui de me répondre “oui, mais avec ton aide..”. Il voulait m’aider à enlever les échardes mais je lui dis non car je n’avait aucune confiance en lui. Au moins je contrôlais maintenant : il n’essaya pas de force.

… 

Et ce fut le réveil…

… 

Je pourrais en dire encore beaucoup, 3 fois plus même sur les symboliques et les interconnexions entre ce rêve et la réalité, mais je garde naturellement ça pour moi et pour les personnes proches ;o)

En espérant que certains auront lu cette aventure jusqu’au bout, et que cela les aura au divertis :D