DocTeeBoh’s blog

pffiouu…

reprenons par le debut… arrive a Roissy avec 2h d’avance, comme d’habitude, et stressant lourdement (c’est le cas de le dire) sur le poids de mes bagages… comme a l’accoutumee je savais que je depassais largement les 23kg en soute et 6 en cabine. J’avais - egalement comme d’habitude - place tous les trucs les plus legers dans un enorme sac prevu la soute, et tout le plus lourd dans mon sac a dos pour la cabine, celui ci n’etant generalement pas pese… arrive a l’enregistrement, la fille vers laquelle je me dirigeai me parut un peu grincheuse, mais je me dis “faisons fi des a prioris faciaux”. Je posai mon enorme sac (le plus “leger” donc) sur la balance… il etait tellement enorme qu’il ne tenait pas en entier… et son poids sur la tranche (la moitie du poids reel en gros) etait de … 28kg… et la grincheuse (mon a priori avait donc raison) de me dire que ca ne le fait pas, qu’elle ne peux rien faire et qu’il va me falloir payer… a 80euro le kilo en trop, je commencait a cordialement la detester (d’habitude, les filles de l’enregistrement me disent “c’est un peu trop, mais passe pour cette fois”, ou meme ne me disent rien du tout). Fort heureusement, elle demanda conseil a une hotesse qui me paraissait un peu plus experimentee, et qui lui dit : “ouah, allez, c’est pas grave faites passer”… oouufff….

Mais de me demander si ce que j’ai sur le dos n’est pas trop lourd (si vous avez bien suivi, c’est le pire)… fort heureusement, elle n’essaya pas d’approfondir ce que mon “eeuuhhh……..” signifiait en kilos.

Premiere grosse etape de passee… je flippai encore un peu sur le fait qu’on me fasse peser mon sac a dos juste avant de monter dans l’avion, crainte qui se revela injustifiee.

Et donc de m’envoler pour Londres, 2h d’attente, et de decoller pour les 12h de vol pour Tokyo. A force de le faire, je trouve que cela va de plus en plus vite. L’avion etait presque vide, je n’eut donc pas besoin de stresser au sujet de l’appartenance territoriale des accoudoirs .

Arrive a Tokyo, la premiere chose aue je fis fut de me deshabiller… 34 degres a l’ombre ! Qu’est-ce que cela fait du bien de quitter un printemps legerement frisquet, pour atterrir en plein ete (journee neanmoins exceptionelle, la tele en fit ses chous gras le lendemain matin). Enfin bon, pour mon grand plaisir, aujourd’hui (mercredi) semble reparti pareil .

Ma guest house de l’annee derniere ne disposait pas de chambre de libre pour le jour de mon arrivee, j’avais donc jete mon devolu sur une autre, dont le site internet ne m’attirait pas du tout, mais qui m’avait ete conseillee indirectement par un prof de l’ecole de francais pour laquelle je travaille. Je me transbahutai donc mes 60kgs de bagages a l’autre bout de Tokyo, jusqu’a leur bureau central. Je les appellai depuis la gare, et un d’junz vint me chercher en voiture et me mena a leur “bureau”. La j’hallucinai deja un peu : c’etait une une immense salle aux murs tapisses de televisions retransmettant les cameras de securite de leurs differentes guest-house, salle egalement blindee de telephones dispatches ici et la. On se serait cru au coeur du centre de securite d’Alcatraz, ou au poste de police central de Harlem. Deux autres choses m’avaient precedemment fait tiquer sur leur site internet (en dehors du site en lui meme hi hi (www.guesthouse.co.jp)) : le fait que draps et futons n’etaient pas fournis, et la taille des chambres par rapport au prix (20m2 pour 3000fr a une distance tout a fait honnete du centre de Tokyo, cela me paraissait un peu bizarre). Et le d’jeun de commencer a m’expliquer les regles : il apporta un pave de 60 pages (sic) de regles, dont j’etais cense prendre connaissance sur place, sans avoir de possibilite d’en avoir de copie a lire tranquillement chez moi. Il m’annonca egalement que pour une raison obscure, je ne pourrais pas avoir de copie du contrat que j’allais signer, que tout etait centralise chez eux… de plus en plus poissonneux tout ca, mais rien qui ne soit encore en mesure de m’arreter, j’etais toujours partant pour un contrat d’un an. Il m’annonca alors que le contrat contenait une clause de non resiliation : qu’une fois signe, tous les mois etaient dus et qu’il n’etait pas possible d’interrompre le contrat en cours, meme en les prevenant a l’avance : je commencai vraiment a tiquer, et lui demandai de passer le contrat de 1 an a 3 mois… j’appris ensuite que la climatisation dans la chambre (ainsi que le chauffage) etait “coin-operated” : 100 yens (cad 5fr) pour 3h de clim ou de chauffage… je commencai serieusement a penser que leur truc etait une blague, mais j’etais encore partant pour leur en prendre 2 mois… la clim a 100 yens passe encore, mais le chauffage… et c’est alors qu’il m’annonca apres une de mes questions, la goutte d’eau qui fit deborder le vase : il y avait bien une connexion a fibre optique dans la chambre, mais interdiction d’utiliser le moindre logiciel de p2p, ni Skype !! Je demandai alors de ramener le contrat a 1 mois seulement… ce qu’il ne put faire, m’annoncant que la duree minimale etait de deux mois… je me voyais deja dormir dans un parc avec mes sacs ce soir la… [a suivre, je n’ai plus de temps la ]

This entry was posted on Mercredi 3 Mai 2006 at 8:04 am and is filed under Quotidien, Japon. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.