DocTeeBoh’s blog

J’ai été pour la première fois assister à (l’une des sessions d’) un tournoi de Sumo(tori)s dimanche dernier. J’ai toujours apprécié en regarder à la télé lorsque l’occasion se présentait, mais sans être passionné non plus. J’étais impatient d’assister à de vrais matchs tout en craignant m’ennuyer un peu, mais ce ne fut absolument pas le cas : les combats et l’ambiance étaient passionants, je n’ai vraiment pas été déçu ! Je dirais même plus : je me beaucoup amusé et intéressé !!

Les combats de Sumos sont nettement plus compréhensibles pour le commun des mortels -comme moi- que ceux de karaté (auquels nous avions déjà été une fois) où l’on ne comprend rien. Au moins les règles de victoire sont simples et claires, cf. mon lien çi dessus : “[…] le but étant d’éjecter l’adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds.”.

Le tournoi auquel nous avons participé n’était qu’une session d’un tournoi qui dure un mois (le gagnant final étant déterminé par le nombre de ses victoires et défaites, à raison d’un match par session). Néanmoins, l’ordre des combats de la journée sont organisés de manière à ce que les “rangs” les plus faibles combattent en premier, et l’on arrive au fur et à mesure aux “super-stars”, pour s’achever par une “finale” impliquant deux des sumos les plus haut classés.

Attaquons les photos par la pléthore de trophés qui viendront récompenser le gagnant final et qui seront à lui pour une année (exposés à l’entrée) :

Ces trophés sont offerts par les sponsors… on peut même remarquer que Coca-Cola est de la partie :

La coupe principale : 

Découverte de l’”arène”… enfin plus précisement du hall :

Effet “ça paraissait pas aussi grand à la télé” garantit (même si on le savait)

Mais entrons dans le vif du sujet…

cérémonie(s) d’entrée :

Préparation concentration…

On place ses poings fermés au sol pour indiquer qu’on est prêt.

…et on se saute dessus (”atari“). Les deux combattants doivent s’élancer au même instant, sinon cela est considéré comme un faux départ (et c’est reparti pour un tour de rituels pré-combat).

Les expulsions du ring sont parfois musclées : les spectateurs du premier rang doivent toujours être aux aguets, car il n’est pas rare qu’une masse de 100 kilos cherchant à retrouver le contrôle de ses jambes leur arrive dessus à bonne vitesse… enfin bon, ces spectateurs de premier rang sont généralement des invités où d’anciens sumos… ils sont donc prévenus et au courant

Spectateurs du premier rang, et sumos des combats suivants qui attendent leur tour :

…et qui disposent de leur couverture personelle, apportée par le staff entre chaque match :

Il attend le bon moment pour l’apporter

Entrée en lice (et présentation) d’un nouveau groupe (rang ?) de sumotoris dont les combats vont suivre. Les petites barrières de métal au milieu des spectateurs délimitent le début des places payantes. Les plus proches des barrières sont les places les plus proches qui soient mises en vente, à un prix plutôt élevé : dans les 40.000 yens (en gros 300€) pour 4 personnes. Enfin bon, j’imagine que les places de Roland Garros doivent également être dans cet ordre de grandeur. Nos places à nous étaient naturellement meilleur marché (mais néanmoins très bien placées, même si plus en hauteur).

On dirait des statues de porcelaine : 

Les “pagnes” (”tsuna” je crois) de cérémonie sont couds par des associations d’admirateurs (trices ?) paraît-il :

Les portraits des gagnants des derniers tournois… ou plutôt DU gagnant DES derniers tournois en l’occurence…

Cérémonie d’entrée de l’un de ces sumotoris de haut rang : 

Le “ballet des balayeurs”…

Les sumos à forte notoriété peuvent disposer de quelques sponsors (agrandissez et regardez celui en vert ) :

ou de pas mal…

ou bien même de franchement beaucoup (c’est la finale du jour) :

Pour l’anecdote, l’une des personnes du staff a défilé avec la bannière du sponsor à l’envers… il est revenu en courant après, mais n’a pas pu repasser… à 500.000 ou 1 million de yens la bannière, le pauvre risque d’avoir eu de petits problèmes.

Comme j’ai été jusqu’à présent un peu chiche en photos d’affrontements, rattrapons avant de conclure :

Et… hop ! Je te pose dehors : 

J’ai un secret à te confier… 

Allez, sors quoi zut ! 

Qu’ils sont mignons à se faire des mamours…

Reprenons maintenant le cours du tournoi, et venons en au vainqueur de la finale du jour qui a gagné le droit de réaliser une petite démonstration de “secouage de baton” (cachons notre manque de connaissances sur ce rituel par une mauvaise blague ) :

Le hall se vide, et le Dohyô est nettoyé et “remballé” à la vitesse de la lumière :

Voilà pour cet évènement qui m’a franchement enthousiasmé et qui va me faire suivre les prochains matchs à la télé assiduement (enfin, au moins la grande finale à la fin du mois), et j’y retournerais volontier tous les week-ends s’il n’y avait pas tant d’autres choses à faire, et si les places étaient encore moins chères.

Prochain post très certainement sur des otakuteries dont j’ai les photos en réserve…