DocTeeBoh’s blog

… presque au sens propre:

Il faut préciser qu’on peut regarder vers le bas sous l’angle que l’on veut, on n’en voit pas le bout… l’immeuble paraît sans fin… un peu à la Blade Runner ou comme le puit où Luke Skywalker perd sa main.

Qu’est-ce que j’aimerais bosser dans un tel endroit… par contre ça doit “un peu” taper en été… Cela ressemble à un cabinet d’architecte, avec des ordinateurs alignés sur deux rangées:

Vu dans une tour de Shinjuku. Un peu plus loin, nous sommes allés diner dans un restaurant à la vue… imprenable. En soi même ces photos n’ont rien de bien original, mais manger à côté de ça tient du merveilleux (pour les gens comme moi fans de mégalopoles vues de nuit ^^):

Sinon je me suis trompé la semaine dernière: le Tokyo Game Show 2007 est pour le week-end prochain en fait ^^”…

Aujourd’hui, un bus entièrement skinné par l’artiste contemporain japonais dont la réputation n’est plus à faire: Takashi Murakami.

C’est un peu normal car l’un des terminus de ce bus est Roppongi Hills, quartier de Tokyo réputé pour sa forte concentration d’étrangers (et d’argent) et dont la mascotte et l’identité visuelle que l’on retrouve sur ces photos, a été crée par Murakami.

L’intérieur est également skinné ^^.

Le tissu des sièges:

Il est amusant de noter que ce Murakami qui a fait des sculptures assez licensieuses (enfin, surtout une, très connue) a également designé des lignes Vuitton.

Il est également à l’origine d’un mouvement artistique dénommé Superflat dont ceux qui s’en prévalent (ou plutôt à qui on colle l’étiquette) sont également mes directeurs artistiques favoris (le Studio 4°C, Mamoru Oshii, Kon Satoshi… cf. ma page de vrais bons animes).

Allez, dernier petit bonus, le Monopoly Roppongi Hills qui reprend bien sûr le visuel ci-dessus.

Et voici mon dernier post à propos de cette session d’été de la Design Festa. J’inaugure pour l’occasion la catégorie Design Festa car je commence à avoir beaucoup posté sur le sujet, et cela risque de se reproduire.

Comme vous le savez déjà (si vous avez suivi les épisodes précédents) on y croise régulièrement de drôles d’hurluberlus d’animaux. En voici une nouvelle illustration:

Je vais continuer en parlant d’une artiste (Kiriuroco) dont j’avais déjà présenté une oeuvre, dont j’adore le travail, et qui réalise des fresques magnifiques, gigantesques, titanesques, majestueuses, fourmillantes de détails, et qui -je trouve- dégagent une énergie zen et positive, incitant à la méditation:

Son mail semble être toujours celui-çi (c’est kiriuroco si vous n’arrivez pas à lire et .co.jp):

Maintenant une découverte: une autre artiste (KURO) d’un style plus classique mais très agréable qui m’a suffisamment attiré (le style, pas l’artiste :p) pour que je craque pour deux impressions A4 et des cartes postales. C’était sa maman qui tenait le stand à ce moment là, et qui m’a dit avec un sourire jusqu’aux oreilles: “c’est ma fille qui les a fait !”.

Son site web: http://junkbox.lolipop.jp (”enter”, puis direction gallery). Elle semble prendre du boulot d’illustration et se débrouiller en anglais pour ceux que ça intéresserait…

Repartons maintenant sur le (ou les) fresqueur(s) de Santabunny (je sais “fresqueur” ne fait pas partie du dictionnaire, mais est néanmoins de plus en plus souvent utilisé dans… euh… certains milieux). Est-ce un collectif ou une personne seule, je ne sais pas, en tout cas j’adore ce genre de réalisations. Je mets les photos en 1024 pour une fois pour que vous puissiez distinguer quelques détails:

Vision d’artiste de la guerre et des echecs japonais (Shōgi) :
N’aimerait-il pas ce jeu…?

Terminons par un peu de culture, tout d’abord un peu de vocabulaire japonais…

…puis par un pliage d’origami. Et pas n’importe lequel, celui de la grue, l’un des plus célèbre ici. “Quiconque pliera 1000 grues de papier verra son vœu le plus cher se réaliser” dit la légende. En pratique aujourd’hui, je l’ai surtout vu pratiqué lorsqu’on souhaite conjurer un mauvais sort (proche à l’hôpital, maladie, diplôme qui approche…). On les accroche ensuite en guirlande, c’est plus facile à transporter et à accrocher. La tradition veut en tout cas que cela permette l’accomplissement de n’importe quel vœu. Alors, qu’est-ce que vous attendez ? Au boulot ! :

Pour conclure, je ne me lasse pas des Design Festa, quelle bénédiction qu’il y en ai deux par an ! C’est à chaque fois une cure de jouvence créative (et récréative ^^) !

Une fois n’est pas coutume sur ce blog, je vais :
1. faire de la pub (d’où le titre très explicite et peu original de ce post)
2. parler fringues (…enfin, de t-shirts quoi).

Je vais donc parler de la “griffe” Visible Elephant que j’ai découvert il y a quelques Design Festa de ça, dont j’avais déjà parlé dans ce post, et dont je suis fan: leur design est à la croisée du japon médiéval et de l’informatique, d’Illustrator et de l’estampe, à mi-chemin entre le tatouage et le kimono… en bref, qui frappe en plein cœur ma fibre artistique.

Le graphiste est un nommé Chichi, dont voici quelques-unes des oeuvres présentées sur son site personnel, et que vous pouvez donc aquérir sur le site officiel soit en t-shirt, soit en poster :

Et comme le dénommé Chichi m’a proposé d’être modèle (yeah !!! des t-shirts gratuits j’espère, je préfèrerais ça à une paie symbolique) et que cela m’amuserait (tout du moins si on voit ma tête, car sur le site les modèles sont coupés au cou)… alors je m’entraîne :

Il semble en tout cas que je ne sois pas le premier à en parler, leur site indiquant que des journaux français en ont déjà fait des articles. Whaaaa… me retrouver dans les traces de “muteen“…… quelle gloire .

A l’origine, G. Lucas et son équipe s’étaient fortement inspirés des costumes de samuraïs pour réaliser et imaginer celui de Dark Vador (Star Wars).

Aujourd’hui, une compagnie de création de poupées traditionnelles s’est “amusée” à réinterpréter les éléments de design caractéristiques de Dark Vador pour les réimplanter dans un costume de samouraï ”traditionnel”…

Voici le résultat de ce bel hommage:

Vous pouvez aller ici pour en savoir plus (en anglais) sur cette grosse poupée hors de prix (entre 1.200€ pour le casque simple ou 2.200€ pour la tenue complète).

Ou encore ici ou là pour des photos en plus haute résolution.

Pour information, cette poupée est en fait une “gogatsu ningyô” (poupée de mai) que les familles ayant des garçons exposent dans la maison aux alentours du jour des enfants en hommage et prolongation d’une tradition de familles de samuraïs qui offraient (carrément) des éléments d’armure à leurs enfants mâles ce jour là.

Voici également une petite collection de gogatsu ningyô traditionnelles (descendre un peu dans la page puis jusqu’en bas).